L'AGILITY : PRESENTATION

par Jean-Luc Brechet et Bruno Tournabien

 

Le monitorat d'Agility de la SCC  Le premier stage de moniteur d'Agility

 

C'est en 1988 que l'Agility a fait son apparition en France, où elle a connu une progression foudroyante, sous l'impulsion de quelques passionnés.

Ouverte aux chiens de toutes races (voire même sans race définie) et de toutes morphologie, l'Agility est avant tout la concrétisation, sur un terrain de sport, du couple soudé que forment un chien et son maître.

Dérivée des épreuves de jumping équestre, la discipline consiste à faire effectuer au chien un parcours parsemé d'obstacles variés. Son aspect ludique et spectaculaire a rapidement conquis le coeur des cynophiles, qui sont de plus en plus nombreux à la pratiquer, mais aussi du public, toujours émerveillé des prouesses de nos super-toutous.

Mais l'Agility est une discipline sportive comme les autres qui, dès lors qu'elle est pratiquée en compétition, exige du couple chien/conducteur une solide condition physique et un entraînement régulier.

 

Hé ! attends-moi !

 

Un parcours standard est composé d'environ 15 à 20 obstacles, dont seule la hauteur varie en fonction de la catégorie dans laquelle évolue le chien, déterminée en fonction de sa race, son gabarit et d'autres savants critères.

Il est à noter que, si le règlement de la FCI prévoit seulement deux catégories de chiens, les "minis" et les "standard" (bientôt trois), la France a pour sa part adopté un système qui semble éminemment plus juste. En France, il existe en effet quatre catégories (A, B, C, D) classant les chiens par leur taille, leur morphologie et leurs aptitudes sportives.

Si, lors des concours, les parcours sont chronométrés, c'est avant tout l'habileté du chien et le contrôle qu'en a son maître qui sont pris en compte. Ainsi un chien qui effectue lentement un parcours sans faute sera mieux classé qu'un chien très rapide mais auteur d'une faute. Les fautes les plus courantes sont les chutes de barres, la non apposition d'une patte dans la zone de contact imposée et le refus (refus ou dépassement d'un obstacle).

Le choix du parcours est subordonné à l'imagination de l'éducateur ou du juge, qui obéira cependant un un certain nombre de règles concernant notamment la distance entre les obstacles.

Les clubs canins organisent régulièrement des concours, qui comportent en général plusieurs épreuves :

En ce qui concerne les épreuves "homologuées", réservées aux chiens inscrits au LOF, un chien débutant concourra en épreuves de 1er degré, jusqu'à obtention du brevet d'Agility. Ensuite, il passera au 2e degré, voire au 3e (classe champion). Ses bons résultats lui donneront la possibilité de participer à des sélectifs régionaux et à la finale du championnat de France (lors de l'exposition de Longchamp).

De grandes marques d'aliments pour chiens sponsorisent parallèlement des coupes et championnats nationaux d'Agility, ouverts à tous les chiens sans exception.

Amis cynophiles, méfiez-vous ! l'enthousiasme des agilitistes est contagieux !

 

LE  MONITORAT  D’AGILITY S.C.C

 

A – DISPOSITIONS GENERALES

La formation de Moniteur d’Agility est ouverte à tout adhérent de Club affilié à une Société Canine Régionale. Il doit être Educateur Canin titulaire du CAE 1er degré ( Certificat d’Aptitude à l’Enseignement ) être ou avoir été titulaire d’une licence agility.

B – OBJECTIFS

 Assurer ou compléter la formation des adhérents qui ont la charge de l’entraînement dans les sections agility de Club.

Valoriser la fonction de moniteur d’agility, par la création d’un stage spécifique agility. Organiser et animer les épreuves « LE PIED A L'ETRIER »

 C – MOYENS

1 – Organisation de stage de formation par région ou grande région cynophile sous contrôle et avec l’accord de la Commission Nationale d’Education et d’Agility.

2 – Organisation de l’examen de fin de formation environ 2 mois après le stage

3 – Délivrance du C.A.E d’Agility ( Certificat d’Aptitude à Enseigner l’Agility )

 D – STAGE DE FORMATION

 

1 – Organisation

a – La Régionale désirant organiser un stage doit en faire la demande sur le formulaire spécial  ( en        annexe du présent dossier ) au moins 2 mois avant la date du stage, auprès du responsable des stage    agility de la Commission Nationale d’Education et d’Agility. Celui ci donnera son avis sur l’organisation du stage.

  b – La formation s’effectuera sur un week-end ( 2 jours ) et sera assurée par un formateur, nommé par la C.N.E.A. Les frais du ou des formateur(s) sont à la charge des organisateurs        ( Indemnités kilométriques – Hébergement et Restauration )

c – Les organisateurs doivent disposer d’un terrain avec un parcours agility complet, d’une salle pour la partie théorique et mettre un rétroprojecteur à la disposition du ou des formateur(s) intervenant(s).

d – Pour une bonne organisation le stage ne devra pas excéder 35 stagiaires. Le montant de l’inscription au stage devra se situer dans une fourchette allant de 250F à 300F maximum comprenant repas et documentation.

e – Les participants au stage devront être en possession du règlement agility en vigueur à la date du stage ou mis à jour si celui-ci est d’une édition antérieure.

2 – Déroulement du stage

Découpage de la première journée :

Pause

Repas pris en commun ( permet des échanges de point de vue )

FIN de la première journée

 

Découpage de la seconde journée

 

FIN de la seconde journée et du stage

 

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LE PREMIER STAGE  DE MONITEUR D’AGILITY

 

La Commission Nationale d’Education et d’Agility a élaboré en 1999 le référentiel de formation du moniteur en agility de la S.C.C. Jean Luc BRECHET responsable des stages au sein de la commission était chargé d’organiser le premier stage qui servira en même temps de test afin d’affiner les derniers points de mise en place définitive.

Le premier stage a donc eu lieu les 27 et 28 Février dernier à Cholet dans les structures de Cholet Education Canine mises gracieusement à notre disposition par le club et son président Francis CHEVALIER. Une quarantaine de stagiaires des Pays de la Loire, avec quelques uns venus de Poitou Charente, Aquitaine, Ile de France et Haute Normandie se sont donc retrouver pour passer deux journées de travail à la fois en salle et sur le terrain. Les animateurs qu’étaient Jean Luc BRECHET, Claude MANCHE, Francis CHEVALIER et Henri LE PERRON se sont relayés sur les différents points que comporte cette formation. Le travail était grandement facilité par l’utilisation de films de rétro projection et document polocopiés remis aux stagiaires. Une partie du stage a été consacré au travail en groupe sur la préparation d’atelier d’entraînement qui devait être présenté le lendemain matin. Ce moment permis des échanges de point de vue entre les stagiaires et de dialogues constructifs.

En fin de stage l’examen qui aura lieu le 7 et 8 mai prochain est présenté par Jean Luc BRECHET, il comporte une partie préparation avant le stage, chacun devant faire parvenir les tracés d’ateliers définis auparavant. Le jour de l’examen il y aura deux parties, la première écrite sur la cynophilie et l’agility en général, la seconde le passage sur trois ateliers différents avec quelques chiens afin de présenter au jury un entraînement ( atelier de sauts, sauts avec slalom - table et tunnels, sauts avec zones)

Une excellente ambiance a régné pendant ces deux journées de stage. Gageons que celui ci sera le premier d’une longue liste certaines régionales ont déjà émis le souhait d’organiser des stages à partir du 1er juillet 2000 date fixée par la commission.  

Résultats et commentaire de l'examen des 7 et 8 mai 2000

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